Marcelin Albert a la chance de pouvoir compter sur une poignée d'hommes actifs
et beaucoup plus doués que lui pour l'organisation.
S'il est
sans aucun doute le meneur et, par son charisme, l'âme du
Comité d'Argeliers, ce sont les autres membres du Comité
qui rendront possible toutes les actions ultérieures, et
en particulier les grandes manifestations.
C'est à Elie Bernard, le fils du
boulanger d'Argeliers, que revient le mérite de la mise sur
pied des grandes manifestations.
Marius Cathala, également Président de la Société d'Études
Scientifiques de l'Aude, apporte ses connaissances et son
érudition. C'est lui qui a l'idée de lancer un journal, le
tocsin, chargé de contrecarrer l'hostilité de la Presse.
Édouard Bourges, un ancien huissier,
est rusé et volontaire.
Le pharmacien Louis Blanc est l'éminence grise du Mouvement.
Il deviendra le Rédacteur en Chef du tocsin.
Jules Marty, de Mirepeisset, est connu
pour son dynamisme. Il le prouvera dans la suite de l'Histoire
et prendra la tête du 2e Comité.
D'autres membres sont moins connus : François
Richard, propriétaire
ruiné par la Crise, Just Cabannes, Marcouire, Sèbe, Muraille,
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